L’hiver que viennent de traverser les stations de ski, en Isère comme partout dans les Alpes, est venu impacter fortement l’économie de nos territoires et nous conduit plus que jamais à une réflexion sur l’avenir de ces territoires. D’un côté, cette saison noire a une fois de plus souligné la place de l’exploitation des domaines de ski alpin pour l’économie des stations et tout l’éco système qui en dépend.
Cette économie du ski permet à la population montagnarde de vivre à l’année et les domaines skiables sont l’instrument majeur de cette pérennité. De l’autre, cette crise sanitaire, le réchauffement climatique, les nouvelles attentes des visiteurs, soulignent l’importance d’engager une transformation du modèle. Une nécessité communément admise par les acteurs de la montagne et les collectivités publiques.
Dans cette perspective, les acteurs de la montagne et ceux de l’Isère tout particulièrement, n’ont pas attendu cet hiver pour mener des réflexions prospectives, diversifier et moderniser l’offre. Depuis 2017, l’Isère a ainsi ouvert la voie en s’interrogeant sur la station du futur, les nouvelles mobilités, les nouvelles attentes des visiteurs français et étrangers, celles des habitants, les conséquences du réchauffement climatique à l’horizon 2050, les circuits courts, l’immobilier de loisirs; des sujets clés ont été identifiés et l’Isère a la chance de disposer d’un écosystème de recherche, de formation, d’entreprises et collectivités qui permet d’aborder ces problématiques.